Presse - CD Samuel Scheidt - Sacrae Cantiones
Magazine Gramophone - January 2011
"Vox Luminis deliver Scheidt from dark obscurity into brilliant light"
...Vox Luminis fields a rotating squad of 10 singers, including the bass/director Lionel Meunier, accompanied poetically by organ , bass viol and a couple of bassoons. A pleasing variety of expressiveness, techniques and sonorities in Scheidt's music are represented here, from the eloquent "Alleluja" refrain of the short opener Surrexit Christus hodie (barely over a minute long) to the monumental beauty of Vater unser im Himmelreich , a 20-minutes versified elaboration of the Lord's Prayer during which Scheidt inventively spreads the cantus firmus around different permutations of the double choir.
There is a supple grandeur in Jauchzet Gott, alle Land, and even a brief archaic Christmas carol (Puer Natus in Bethlehem). The modulation and word-painting in Sende dein Licht are astonishing, and the singers always sound utterly natural and attuned to each other. Vox Luminis's second appearance on disc confirms that the young international group is already an ensemble of the finest calibre: their intonation, tuning and declamatory sensitivity for words are deeply impressive, and the consort singing always shows a kee affinity for emotive harmonic twists."
David Vickers
CHOC du magazine Classica Juillet - Août 2010
Vox Luminis , vox Dei
Vox Luminis honore la musique fervente de Samuel Scheidt, à la croisé de la gravité luthérienne et de l'expressivité italienne.
"...Une écoute, même distraite, ne peut que laisser deviner la joie de la Résurrection (le balancement ternaire de Surrexit Christus hodie) ou l'inquiétude du fidèle (les madrigalismes sur "falschen und bösen" (les faux et méchants) dans Richte mich Gott). Une écoute attentive permet d'apprécier la justesse expressive des chanteurs, la perfection de leur intonation, la clarté des lignes (fort bien restituée par la prise de son), leur homogénéité colorée (doublures instrumentales) et, surtout, leur engagement général, enthousiaste et convaincu au service d'un répertoire injustement négligé..."
Philippe Venturini
Sie werden die "drei großen Sch" genannt: Heinrich Schütz, JohannHermann Schein und Samuel Scheidt prägten die frühbarockeprotestantische Kirchenmusik in Deutschland und spielten eine zentraleRolle bei der Einführung des seinerzeit neu in Italien aufgekommenenkonzertanten Stils in die deutsche Musiklandschaft. Einigermaßen bekanntist heute allerdings nur noch die Musik des ersten "Sch" – die anderenbeiden sind vergessen. Zu Unrecht, wie diese fantastische CD mit "SacraeCantiones" des knapp 100 Jahre vor Georg Friedrich Händel in Halle an der Saale geborenen Samuel Scheidt beweist: Erstklassig verstand sich dieserkreative Komponist auf die noch junge Kunst des markanten Umsetzensvon deutschen geistlichen Texten in Musik. Eine Vielzahl rhetorisch-musikalischer Mittel auf harmonischer, melodischer und satztechnischerEbene kommen zur Anwendung und werden eingebunden in einenklangprächtigen, mitreißend konzertanten Satz – das Wort kommt ebensozu seinem Recht wie die Musik als solche. Vermittelt wird diese brillante Tonsetzkunst durch ein schlichtweg kongeniales Ensemble: Die Sänger undInstrumentalisten von "Vox Luminis" kongruieren wie sonst kaum einesolche Gruppe. Intonation scheint nie ein Problem, gemeinsamesDeklamieren ebenso wenig. Begeisternd auch die schiere Schönheit derStimmen in allen Registern. Alles zusammen bedingt jenes beglückende "Einrasten" auf vertikaler Ebene, das Alte Musik zu einem mitreißenden Erlebnis machen kann, wenn es funktioniert – und das ist in dieser Vollkommenheit nicht allzu häufig.
Michael Wersin, Magazine RONDO - Allemagne - 5/5
Critique de la radio allemande WDR3 par Reiner Schulte: à écouter avec ce lien.
http://www.wdr3.de/tonart/details/artikel/wdr-3-tonart-4ddbded45c.html
La beauté des Sacra Cantiones de Samuel Scheidt
L'ensemble Vox Luminis, dirigé par Lionel Meunier, a enregistré un magnifique disque consacré à des Sacrae Cantiones de Samuel Scheidt, sous le label Ricercar...
...A l'écoute de ces petites merveilles que sont les Cantiones Sacrae de Samuel Scheidt, on sera forcément marqué par la filiation naturelle, notamment avec la musique sacrée mais aussi madrigale italienne (le style madrigal est particulièrement probant dans "Sende dein Licht und deine Warheit"). en fait, Samuel Scheidt démontre avec ces compositions sacrées une grande variété de styles et de climats, allant jusqu'à évoquer les chromatismes ou frottements harmoniques dignes des madrigaux maniéristes tardifs italiens (notable au minutage 4'19" de "Ist nicht Ephraim mein teurer Sohn", l'une des plus belles pièces de ce disque).
Le compositeur allemand fait aussi varier la configuration vocale et orchestrale, en modulant, selon le climat souhaité et surtout, selon le texte, le nombre de chanteurs et leur disposition. Le principe du double chœur, se renvoyant comme en échos les différents versets, reste une disposition de base, là encore caractéristique de l'influence italienne, notamment vénitienne.
La pièce centrale du disque est indiscutablement le "Vater unser im Immerlich", composition plus ample, préfigurant les grandes cantates chorales.
Superbe disque recommandé, également pour le travail fin et soigné de l'ensemble Vox Luminis, aussi bien sur le plan vocal qu'instrumental. L'interprétation est très homogène, équilibrée.
Philippe Delaide, COUP DE COEUR DU POISSON RÊVEUR
Pour trouver la critique complète du CD:
http://lepoissonreveur.typepad.com/le_poisson_reveur/2010/07/la-beaut%C3%A9-des-sacra-cantiones-de-samuel-scheidt.html
Flamme renaissante: les Sacrae Cantiones de Samuel Scheidt par Vox Luminis
Ils étaient trois, « les trois S » comme on disait à l’époque, à briller au firmament de l’Allemagne musicale de la première moitié du XVIIe siècle. Dans ce triumvirat, c’est incontestablement la figure d’Heinrich Schütz (1585-1672) qui s’est imposée aux yeux de la postérité, reléguant quelque peu dans l’ombre de ces grands arbres où l’on dit que rien ne pousse Johann Hermann Schein (1586-1630) et Samuel Scheidt (1587-1654). Si les compositions pour clavier de ce dernier ont été assez largement explorées, sa musique vocale reste, elle, encore largement à découvrir. Le disque, récemment publié par Ricercar, que consacre l’ensemble Vox Luminis à ses Sacræ Cantiones est donc une double aubaine, car s’il contribue à combler partiellement cette regrettable lacune, il comble également l’auditeur par l’excellence de sa réalisation musicale...
...Le jeune ensemble Vox Luminis (photo ci-contre), placé sous la direction de la basse Lionel Meunier, se montre parfaitement à la hauteur des enjeux multiples de ces œuvres, ce qui en dit long sur la qualité du travail préparatoire à cet enregistrement comme sur le niveau atteint par les interprètes. Les chanteurs, portés par une ferveur palpable et communicative, livrent de la musique de Scheidt une vision d’une belle intériorité, qui conjugue merveilleusement densité et légèreté, travaillant en pleine pâte tout en insufflant à la matière musicale une splendide luminosité. Les lignes sont d’une grande clarté, y compris dans les tutti, l’articulation est nette, tout ici est tenu et maîtrisé sans que l’émotion, qu’elle soit jubilante (Jauchzet Gott) ou plus douloureuse (Ist nicht Ephraim), en pâtisse un instant. La cohésion du groupe vocal, comme celle des instrumentistes, d’ailleurs excellents, qui le soutiennent ponctuellement, est irréprochable; prises individuellement, les voix qui composent chaque pupitre sont à la fois remarquablement fluides et bien caractérisées, incarnées, ce qui évite à l’interprétation de tomber dans un angélisme lisse qui serait ici hors de propos. Ardente et pleine de finesse, comme en témoigne, par exemple, le soin apporté au rendu des effets voulus par le compositeur, notamment les figuralismes, expressifs sans jamais être surlignés, cette réalisation s’impose par la belle complicité qui unit les artistes qui y participent, par la cohérence de son projet, par l’intelligence et le sens très sûr de ce répertoire avec lesquels Lionel Meunier mène ses troupes. Soulignons, pour finir, que la prise de son qui laisse l’air circuler entre les chanteurs tout en préservant la lisibilité des lignes contribue également à la réussite de ce disque.
Ces Sacræ Cantiones de Scheidt sont donc une parution à ne pas manquer, qui donne à entendre un compositeur dont la musique sacrée reste encore peu enregistrée, et ce dans une interprétation absolument remarquable. Il s’agit d’un disque lumineux dont je gage qu’il apportera beaucoup de plaisir à ceux qui emprunteront les chemins qu’il propose et qui confirme Vox Luminis comme un ensemble à suivre avec la plus grande attention, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas usurpé son nom.
Jean-Christophe Pucek, PASSÉE DES ARTS
Pour la critique complète du CD:
http://www.passee-des-arts.com/article-flamme-renaissante-les-sacrae-cantiones-de-samuel-scheidt-par-vox-luminis-50913399.html
Un maillon fort
L’histoire de la musique avant Bach comprend plusieurs compositeurs de génie qui ont été acteurs de la musique de la Contre-Réforme promouvant le partage du sens du texte pour tous. Ces diverses œuvres de Samuel Scheidt (1587-1654), allant de quelques minutes à plus de dix minutes, sont toutes chantées en allemand sauf deux courtes pièces en latin. Inspirés par la technique de composition italienne avec polyphonie spacialisée, parfois en plusieurs chœurs, ces motets et œuvres sacrées se rapprochent des compositions du grand Heinrich Schütz. Le plus souvent les formules sont courtes et simples permettent une parfaite compréhension du texte. Si certaines pièces ont la pureté des œuvres antiques en leur rigueur première, la richesse de la polyphonie peut aussi être prolixe. Le voyage dans les compositions de Scheidt est donc varié et mérite toute notre attention tant ce chaînon entre Bach et ses prédécesseurs est fondamental, autant que l’est la connaissance de l’œuvre de Schütz son quasi contemporain.
Lionel Meunier a concocté un programme diversifié et a su choisir des chanteurs habiles pour l’accompagner au sein de l’ensemble Vox Luminis. Lui-même chante des parties de basse. Sa direction est souple et permet au texte de se déployer. La répétition de certaines phrases est variée. Les instrumentistes sont aussi très présents et alternent, ce qui offre beaucoup d’agréments à l’écoute du CD.
Loin d’un pur intérêt musicologique, l’écoute de ces œuvres de Scheidt réserve de beaux moments musicaux ainsi interprétés avec soin.
Hubert Stoecklin, Utmisol, www.utmisol.fr
Das Treffen der venezianischen Mehrchörigkeit der Spätrenaissance und des konzertanten Stils des Frühbarocks, eingebettet in den Rahmen einer „deutschen" Motette, kennzeichnet natürlich nicht nur das OEuvre eines Heinrich Schütz; die Werke von Samuel Scheidt (1587-1654) liefern ein beredtes Zeugnis davon, wie durch das Bündeln dieser stilistischen Stränge eine unglaublich faszinierende Ausdruckswelt entstehen kann.
Dafür braucht man allerdings erstklassige Interpreten, und dies kann man dem Ensemble Vox Luminis ohne weiteres attestieren. Vor allem überzeugen die Sänger in den solistisch besetzten Werken durch tadellose Intonation und eine prägnante Textartikulation. Bewundernswert dabei ist, wie die Soprane selbst in ziemlich hoher Lage immer noch fähig sind, die Worte deutlich auszusprechen (bei vielen Alte-Musik-Aufnahmen hört man die oberen Frauenstimmen selbst in recht bequemen Registern eher nur flöten). Hinzu kommt eine eindringliche textliche und vokale Ausdrucksweise, welche die Dramatik dieser Werke nicht nur durch die kontrastreichen Klangproportionen, sondern auch durch die Betonung einzelner Worte bestens hervorhebt.
Éva Pintér, Klassik heute - 9/10, www.klassik-heute.de
La obra de Samuel Scheidt puede ponerse como ejemplo de la extraordinaria circulación por toda Europa de las novedades musicales alumbradas en Italia a principios del siglo XVII. Nacido en Halle, Scheidt apenas abandonó su ciudad natal para estudiar con Sweelinck en Amsterdam (1603-1608) y para algunas misiones oficiales por otras ciudades del Imperio, y sin embargo su primera colección publicada, Cantiones Sacrae, que fue editada en Hamburgo en 1620, se acoge escrupulosamente tanto a los principios de la policoralidad veneciana como al uso de madrigalismos que empezaban a emplearse de forma exuberante en todo tipo de colecciones monódicas del norte de Italia. Son piezas a 8 voces extraídas de esta publicación, casi todas en alemán (aunque hay dos excepciones, Surrexit Christus hodie y Puer natus in Betlehem), las que componen la mayor parte de este álbum, que se completa con tres motetes sacados de la tercera parte de Geistlicher Concerten (Conciertos espirituales), publicados en Halle en 1635, de los cuales el primero presenta una forma también a doble coro, aunque oponiendo cuatro voces de un lado y tres del otro, mientras que los otros dos están escritos para varias voces y bajo continuo.
Debo reconocer que no conocía ni al conjunto Vox Luminis ni a su director ni a casi ninguno de sus componentes, pero la primera impresión ha sido extraordinaria. El grupo tiene algo de los mejores ensembles vocales flamencos de sus características (pienso en Huelgas, en Currende, en Capilla Flamenca), una claridad, una profundidad de foco, una variedad y distinción en los timbres que le dan una personalidad definida y que favorecen la penetración sobre el aspecto esencial de esta música: la retórica de los textos, que queda aquí espléndida, refinada y luminosamente atrapada.
Pablo J. Vayón, Magazine Diverdi
http://www.diverdi.com/portal/detalle.aspx?id=42460
S. Scheidt (1587-1654) was a Lutheran composer whose only real jaunt outside of his native town (Halle) was to Amsterdam. The rest of his time was spent right at home, though he had considerable contact with two masters of the period, Heinrich Schutz and Michael Praetorius, and was able to study with Sweelinck while in Holland. Scheidt was a man whose work embodies the discoveries and summations of the late Renaissance, absorbing not only the provincial styles of his country, but also the trickling bits of Italian idiosyncrasies that came filtering though his friends who had close contact with people like Gabrieli, especially Schütz.
He made his living as an organist though little of those compositions have come down to us. His choral works here in this concert, taken from the first book of his Sacræ Cantiones in eight parts and published in Hamburg in 1620 make use of double choir techniques (though not in everything) that make the music sound as if its origins were in both madrigal and contrapuntal efforts. Each motet here is carefully wedded to the text and continues to tease the listener as to whether one foot is in the Renaissance and the other in the Baroque. Each is beautifully crafted and displays a sense of real liturgical adventure while being cognizant of its link to tradition. The melodies are gratifying and substantial while the choral harmonies, well supported by discreet continuo, display a distinct ability to project not only emotion and meaning, but superbly carved-out sonorities as well.
Vox Luminis is an ensemble that consists of 10 singers, organ, basse de viole, and bassoon, and each is a master at his or her idiom, projecting a unified concept and consistently pleasing timbre. Those wanting to broaden their knowledge of this time period will rejoice; all others at the very least have a nice discovery awaiting them. Thank you Ricercar for the texts and translations (omitted from many recent releases on other labels).
Steven Ritter, Audiophile Audition, web magazine ****
http://www.audaud.com/article?ArticleID=7819
Im frühen 17. Jahrhundert prägten drei „SCHs“ die deutsche Musik: Schein, Scheidt und Schütz. Wie sein berühmter Zeitgenosse Heinrich Schütz, so verstand es auch Samuel Scheidt (1587-1654), die polyphone Traditiondes protestantischen Chorals mit den neuesten Tendenzen der expressiven italienischen Madrigalkunst zu verknüpfen. Auch wenn Schütz heute weitaus mehr geschätzt wird, so ist Scheidt doch eindeutig der vielseitigere Komponist, der alle damals gängigen Gattungen bedient hat. Seine 1620 gedruckten Cantiones Sacrae markieren nicht weniger als einen der ersten Höhepunkte frühbarocker Musik in Deutschland und unterstreichen die bislang zu wenig wahrgenommene Bedeutung des Komponisten. Nach seiner hochgelobten Einspielung mit Chorwerken Scarlattis (RIC 258) beweist Vox Luminis nun auch seine Kompetenz in Sachen protestantische Chormusik.
Note 1 - Allemane juin 2010 - ERSTER HÖHEPUNKT
"Imprégné des nouveautés transalpines sans avoir effectué le voyage d'Italie, Scheidt, demeure encore fidèle aux traditions de la renaissance dans cette oeuvre de 1620 qui constitue l'essentiel du programme de ce CD, heureusement complété par quelques pagespostérieures aux affects plus délibérés. Sous la direction de Lionel Meunier, l'Ensemble Vox Luminis habite ces musiques dans un mélange de retenue, de sensualité et ferveur qui faut mouche."
Le Soir, www.lesoir.be
"Moins connu que son exact contemporain Heinrich Schütz (1587-1654) fut aussi un de ces compositeurs allemand qui se laissa pénétrer par le style italien, mais alors qu'il ne fit même aucun voyage dans la péninsule. Cela apparaît notament dans ses "Sacrae Cantiones", publiées à Hambourg en 1620, dont l'excellent ensemble Vox Luminis propose ici six extraits (complétés par trois des Concerts spirituels du troisième livre). Ces oeuvres se révèlent d'une richesse musicale et rhétorique passionante, qu'explique fort bien Jérôme Lejeune dans son texte de pochette, mais qu'on peut aussi simplement apprécier dans le plaisir de l'écoute.
Nicolas Blanmont, La libre Belgique, www.lalibre.be
Geen effect gaat verloren van Scheidts rijke muziek
Toen Samuel Scheidt in 1619 in Bayreuth was om het nieuwe orgel van de Stadtkirche in te wijden, ontmoette hij daar Michael Praetorius en Heinrich Schütz. Met enige fantasie kun je je voorstellen hoe de gesprekken tussen de drie muzikale kopstukken zijn verlopen. Zij hadden zojuist aan de kathedraal van Magdeburg een aantal composities geleverd naar de modernstemuzikale maatstaven. Scheidts reputatie berustte op dat moment nog hoofdzakelijk op zijn kundigheid als organist – hij was van 1603 tot 1608 leerling van Jan Pieterszoon Sweelinck in Amsterdam – en op een uitzonderlijk groot aantal
gepubliceerde orgelwerken. Maar ook de concertante vocale stijl die Schütz zich eerder in Italië had eigengemaakt en met succes in het Duitse muziekleven had geïntroduceerd, bleek Scheidt bijzonder goed te passen. Vertonen de Cantiones sacrae (Hamburg, 1620) nog wel enige Noord-Duitse renaissancistische trekken, zijn latere Geistliche Concerten hebben meer diversiteit door een veelheid aan nieuwe Italiaanse stijlelementen: dubbelkorigheid met allerlei vraag-en-antwoordeffecten, solopassages met expressieve melodielijnen en het gebruik van obligate instrumentale begeleiding. Natuurlijk vraagt een dergelijke muzikale rijkdom om een kraakheldere uitvoering waarin geen enkel effect verloren gaat, en dat is Vox Luminis wel toevertrouwd.
Andrew van Parijs, Klassiekezaken - NL
S. Scheidt (1587-1654) a commencé sa carrière d’organiste à l’église Saint Moritz à Halle. À Amsterdam, pendant 3 ans, il est l’élève de Sweelinck. En 1609, nommé organiste et compositeur à la Cour de Halle, M. Praetorius, maître de chapelle, lui demande de le remplacer pendant son absence ; il rencontre également H. Schütz. Vers 1620, il est maître de chapelle à la cour de Halle, où il publiera ses Sacrae Cantiones à 8 voix. Ce CD regroupe 19 pièces, dont 2 bilingues : Surrexit Christus hodie / Heute ist Christus auferstanden (Résurrection) et Puer natus in Bethlehem / Ein Kind geboren zu Bethlehem (Nativité). À noter : la déploration si poignante et riche en émotion : Ist nicht Ephraim mein teurer Sohn ? et le Notre Père : Vater unser im Himmelreich…, insistante invocation en 9 versets selon la paraphrase de M. Luther, et plusieurs chants de louange. Les influences de M. Praetorius, mais aussi des techniques madrigalesques italiennes sont décelables. Grâce à L. Meunier, à la tête de son excellent ensemble Vox luminis, cette réalisation s’impose par la souplesse, le fondu des voix, l’excellente diction, la précision des entrées successives, la maîtrise de l’écho, mais aussi par son élan et sa plénitude vocale.
L'éducation musicale, www.leducation-musicale.com/newsletters/breves0910.htm
"Vox Luminis deliver Scheidt from dark obscurity into brilliant light"
...Vox Luminis fields a rotating squad of 10 singers, including the bass/director Lionel Meunier, accompanied poetically by organ , bass viol and a couple of bassoons. A pleasing variety of expressiveness, techniques and sonorities in Scheidt's music are represented here, from the eloquent "Alleluja" refrain of the short opener Surrexit Christus hodie (barely over a minute long) to the monumental beauty of Vater unser im Himmelreich , a 20-minutes versified elaboration of the Lord's Prayer during which Scheidt inventively spreads the cantus firmus around different permutations of the double choir.
There is a supple grandeur in Jauchzet Gott, alle Land, and even a brief archaic Christmas carol (Puer Natus in Bethlehem). The modulation and word-painting in Sende dein Licht are astonishing, and the singers always sound utterly natural and attuned to each other. Vox Luminis's second appearance on disc confirms that the young international group is already an ensemble of the finest calibre: their intonation, tuning and declamatory sensitivity for words are deeply impressive, and the consort singing always shows a kee affinity for emotive harmonic twists."
David Vickers
CHOC du magazine Classica Juillet - Août 2010
Vox Luminis , vox Dei
Vox Luminis honore la musique fervente de Samuel Scheidt, à la croisé de la gravité luthérienne et de l'expressivité italienne.
"...Une écoute, même distraite, ne peut que laisser deviner la joie de la Résurrection (le balancement ternaire de Surrexit Christus hodie) ou l'inquiétude du fidèle (les madrigalismes sur "falschen und bösen" (les faux et méchants) dans Richte mich Gott). Une écoute attentive permet d'apprécier la justesse expressive des chanteurs, la perfection de leur intonation, la clarté des lignes (fort bien restituée par la prise de son), leur homogénéité colorée (doublures instrumentales) et, surtout, leur engagement général, enthousiaste et convaincu au service d'un répertoire injustement négligé..."
Philippe Venturini
Sie werden die "drei großen Sch" genannt: Heinrich Schütz, JohannHermann Schein und Samuel Scheidt prägten die frühbarockeprotestantische Kirchenmusik in Deutschland und spielten eine zentraleRolle bei der Einführung des seinerzeit neu in Italien aufgekommenenkonzertanten Stils in die deutsche Musiklandschaft. Einigermaßen bekanntist heute allerdings nur noch die Musik des ersten "Sch" – die anderenbeiden sind vergessen. Zu Unrecht, wie diese fantastische CD mit "SacraeCantiones" des knapp 100 Jahre vor Georg Friedrich Händel in Halle an der Saale geborenen Samuel Scheidt beweist: Erstklassig verstand sich dieserkreative Komponist auf die noch junge Kunst des markanten Umsetzensvon deutschen geistlichen Texten in Musik. Eine Vielzahl rhetorisch-musikalischer Mittel auf harmonischer, melodischer und satztechnischerEbene kommen zur Anwendung und werden eingebunden in einenklangprächtigen, mitreißend konzertanten Satz – das Wort kommt ebensozu seinem Recht wie die Musik als solche. Vermittelt wird diese brillante Tonsetzkunst durch ein schlichtweg kongeniales Ensemble: Die Sänger undInstrumentalisten von "Vox Luminis" kongruieren wie sonst kaum einesolche Gruppe. Intonation scheint nie ein Problem, gemeinsamesDeklamieren ebenso wenig. Begeisternd auch die schiere Schönheit derStimmen in allen Registern. Alles zusammen bedingt jenes beglückende "Einrasten" auf vertikaler Ebene, das Alte Musik zu einem mitreißenden Erlebnis machen kann, wenn es funktioniert – und das ist in dieser Vollkommenheit nicht allzu häufig.
Michael Wersin, Magazine RONDO - Allemagne - 5/5
Critique de la radio allemande WDR3 par Reiner Schulte: à écouter avec ce lien.
http://www.wdr3.de/tonart/details/artikel/wdr-3-tonart-4ddbded45c.html
La beauté des Sacra Cantiones de Samuel Scheidt
L'ensemble Vox Luminis, dirigé par Lionel Meunier, a enregistré un magnifique disque consacré à des Sacrae Cantiones de Samuel Scheidt, sous le label Ricercar...
...A l'écoute de ces petites merveilles que sont les Cantiones Sacrae de Samuel Scheidt, on sera forcément marqué par la filiation naturelle, notamment avec la musique sacrée mais aussi madrigale italienne (le style madrigal est particulièrement probant dans "Sende dein Licht und deine Warheit"). en fait, Samuel Scheidt démontre avec ces compositions sacrées une grande variété de styles et de climats, allant jusqu'à évoquer les chromatismes ou frottements harmoniques dignes des madrigaux maniéristes tardifs italiens (notable au minutage 4'19" de "Ist nicht Ephraim mein teurer Sohn", l'une des plus belles pièces de ce disque).
Le compositeur allemand fait aussi varier la configuration vocale et orchestrale, en modulant, selon le climat souhaité et surtout, selon le texte, le nombre de chanteurs et leur disposition. Le principe du double chœur, se renvoyant comme en échos les différents versets, reste une disposition de base, là encore caractéristique de l'influence italienne, notamment vénitienne.
La pièce centrale du disque est indiscutablement le "Vater unser im Immerlich", composition plus ample, préfigurant les grandes cantates chorales.
Superbe disque recommandé, également pour le travail fin et soigné de l'ensemble Vox Luminis, aussi bien sur le plan vocal qu'instrumental. L'interprétation est très homogène, équilibrée.
Philippe Delaide, COUP DE COEUR DU POISSON RÊVEUR
Pour trouver la critique complète du CD:
http://lepoissonreveur.typepad.com/le_poisson_reveur/2010/07/la-beaut%C3%A9-des-sacra-cantiones-de-samuel-scheidt.html
Flamme renaissante: les Sacrae Cantiones de Samuel Scheidt par Vox Luminis
Ils étaient trois, « les trois S » comme on disait à l’époque, à briller au firmament de l’Allemagne musicale de la première moitié du XVIIe siècle. Dans ce triumvirat, c’est incontestablement la figure d’Heinrich Schütz (1585-1672) qui s’est imposée aux yeux de la postérité, reléguant quelque peu dans l’ombre de ces grands arbres où l’on dit que rien ne pousse Johann Hermann Schein (1586-1630) et Samuel Scheidt (1587-1654). Si les compositions pour clavier de ce dernier ont été assez largement explorées, sa musique vocale reste, elle, encore largement à découvrir. Le disque, récemment publié par Ricercar, que consacre l’ensemble Vox Luminis à ses Sacræ Cantiones est donc une double aubaine, car s’il contribue à combler partiellement cette regrettable lacune, il comble également l’auditeur par l’excellence de sa réalisation musicale...
...Le jeune ensemble Vox Luminis (photo ci-contre), placé sous la direction de la basse Lionel Meunier, se montre parfaitement à la hauteur des enjeux multiples de ces œuvres, ce qui en dit long sur la qualité du travail préparatoire à cet enregistrement comme sur le niveau atteint par les interprètes. Les chanteurs, portés par une ferveur palpable et communicative, livrent de la musique de Scheidt une vision d’une belle intériorité, qui conjugue merveilleusement densité et légèreté, travaillant en pleine pâte tout en insufflant à la matière musicale une splendide luminosité. Les lignes sont d’une grande clarté, y compris dans les tutti, l’articulation est nette, tout ici est tenu et maîtrisé sans que l’émotion, qu’elle soit jubilante (Jauchzet Gott) ou plus douloureuse (Ist nicht Ephraim), en pâtisse un instant. La cohésion du groupe vocal, comme celle des instrumentistes, d’ailleurs excellents, qui le soutiennent ponctuellement, est irréprochable; prises individuellement, les voix qui composent chaque pupitre sont à la fois remarquablement fluides et bien caractérisées, incarnées, ce qui évite à l’interprétation de tomber dans un angélisme lisse qui serait ici hors de propos. Ardente et pleine de finesse, comme en témoigne, par exemple, le soin apporté au rendu des effets voulus par le compositeur, notamment les figuralismes, expressifs sans jamais être surlignés, cette réalisation s’impose par la belle complicité qui unit les artistes qui y participent, par la cohérence de son projet, par l’intelligence et le sens très sûr de ce répertoire avec lesquels Lionel Meunier mène ses troupes. Soulignons, pour finir, que la prise de son qui laisse l’air circuler entre les chanteurs tout en préservant la lisibilité des lignes contribue également à la réussite de ce disque.
Ces Sacræ Cantiones de Scheidt sont donc une parution à ne pas manquer, qui donne à entendre un compositeur dont la musique sacrée reste encore peu enregistrée, et ce dans une interprétation absolument remarquable. Il s’agit d’un disque lumineux dont je gage qu’il apportera beaucoup de plaisir à ceux qui emprunteront les chemins qu’il propose et qui confirme Vox Luminis comme un ensemble à suivre avec la plus grande attention, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas usurpé son nom.
Jean-Christophe Pucek, PASSÉE DES ARTS
Pour la critique complète du CD:
http://www.passee-des-arts.com/article-flamme-renaissante-les-sacrae-cantiones-de-samuel-scheidt-par-vox-luminis-50913399.html
Un maillon fort
L’histoire de la musique avant Bach comprend plusieurs compositeurs de génie qui ont été acteurs de la musique de la Contre-Réforme promouvant le partage du sens du texte pour tous. Ces diverses œuvres de Samuel Scheidt (1587-1654), allant de quelques minutes à plus de dix minutes, sont toutes chantées en allemand sauf deux courtes pièces en latin. Inspirés par la technique de composition italienne avec polyphonie spacialisée, parfois en plusieurs chœurs, ces motets et œuvres sacrées se rapprochent des compositions du grand Heinrich Schütz. Le plus souvent les formules sont courtes et simples permettent une parfaite compréhension du texte. Si certaines pièces ont la pureté des œuvres antiques en leur rigueur première, la richesse de la polyphonie peut aussi être prolixe. Le voyage dans les compositions de Scheidt est donc varié et mérite toute notre attention tant ce chaînon entre Bach et ses prédécesseurs est fondamental, autant que l’est la connaissance de l’œuvre de Schütz son quasi contemporain.
Lionel Meunier a concocté un programme diversifié et a su choisir des chanteurs habiles pour l’accompagner au sein de l’ensemble Vox Luminis. Lui-même chante des parties de basse. Sa direction est souple et permet au texte de se déployer. La répétition de certaines phrases est variée. Les instrumentistes sont aussi très présents et alternent, ce qui offre beaucoup d’agréments à l’écoute du CD.
Loin d’un pur intérêt musicologique, l’écoute de ces œuvres de Scheidt réserve de beaux moments musicaux ainsi interprétés avec soin.
Hubert Stoecklin, Utmisol, www.utmisol.fr
Das Treffen der venezianischen Mehrchörigkeit der Spätrenaissance und des konzertanten Stils des Frühbarocks, eingebettet in den Rahmen einer „deutschen" Motette, kennzeichnet natürlich nicht nur das OEuvre eines Heinrich Schütz; die Werke von Samuel Scheidt (1587-1654) liefern ein beredtes Zeugnis davon, wie durch das Bündeln dieser stilistischen Stränge eine unglaublich faszinierende Ausdruckswelt entstehen kann.
Dafür braucht man allerdings erstklassige Interpreten, und dies kann man dem Ensemble Vox Luminis ohne weiteres attestieren. Vor allem überzeugen die Sänger in den solistisch besetzten Werken durch tadellose Intonation und eine prägnante Textartikulation. Bewundernswert dabei ist, wie die Soprane selbst in ziemlich hoher Lage immer noch fähig sind, die Worte deutlich auszusprechen (bei vielen Alte-Musik-Aufnahmen hört man die oberen Frauenstimmen selbst in recht bequemen Registern eher nur flöten). Hinzu kommt eine eindringliche textliche und vokale Ausdrucksweise, welche die Dramatik dieser Werke nicht nur durch die kontrastreichen Klangproportionen, sondern auch durch die Betonung einzelner Worte bestens hervorhebt.
Éva Pintér, Klassik heute - 9/10, www.klassik-heute.de
La obra de Samuel Scheidt puede ponerse como ejemplo de la extraordinaria circulación por toda Europa de las novedades musicales alumbradas en Italia a principios del siglo XVII. Nacido en Halle, Scheidt apenas abandonó su ciudad natal para estudiar con Sweelinck en Amsterdam (1603-1608) y para algunas misiones oficiales por otras ciudades del Imperio, y sin embargo su primera colección publicada, Cantiones Sacrae, que fue editada en Hamburgo en 1620, se acoge escrupulosamente tanto a los principios de la policoralidad veneciana como al uso de madrigalismos que empezaban a emplearse de forma exuberante en todo tipo de colecciones monódicas del norte de Italia. Son piezas a 8 voces extraídas de esta publicación, casi todas en alemán (aunque hay dos excepciones, Surrexit Christus hodie y Puer natus in Betlehem), las que componen la mayor parte de este álbum, que se completa con tres motetes sacados de la tercera parte de Geistlicher Concerten (Conciertos espirituales), publicados en Halle en 1635, de los cuales el primero presenta una forma también a doble coro, aunque oponiendo cuatro voces de un lado y tres del otro, mientras que los otros dos están escritos para varias voces y bajo continuo.
Debo reconocer que no conocía ni al conjunto Vox Luminis ni a su director ni a casi ninguno de sus componentes, pero la primera impresión ha sido extraordinaria. El grupo tiene algo de los mejores ensembles vocales flamencos de sus características (pienso en Huelgas, en Currende, en Capilla Flamenca), una claridad, una profundidad de foco, una variedad y distinción en los timbres que le dan una personalidad definida y que favorecen la penetración sobre el aspecto esencial de esta música: la retórica de los textos, que queda aquí espléndida, refinada y luminosamente atrapada.
Pablo J. Vayón, Magazine Diverdi
http://www.diverdi.com/portal/detalle.aspx?id=42460
S. Scheidt (1587-1654) was a Lutheran composer whose only real jaunt outside of his native town (Halle) was to Amsterdam. The rest of his time was spent right at home, though he had considerable contact with two masters of the period, Heinrich Schutz and Michael Praetorius, and was able to study with Sweelinck while in Holland. Scheidt was a man whose work embodies the discoveries and summations of the late Renaissance, absorbing not only the provincial styles of his country, but also the trickling bits of Italian idiosyncrasies that came filtering though his friends who had close contact with people like Gabrieli, especially Schütz.
He made his living as an organist though little of those compositions have come down to us. His choral works here in this concert, taken from the first book of his Sacræ Cantiones in eight parts and published in Hamburg in 1620 make use of double choir techniques (though not in everything) that make the music sound as if its origins were in both madrigal and contrapuntal efforts. Each motet here is carefully wedded to the text and continues to tease the listener as to whether one foot is in the Renaissance and the other in the Baroque. Each is beautifully crafted and displays a sense of real liturgical adventure while being cognizant of its link to tradition. The melodies are gratifying and substantial while the choral harmonies, well supported by discreet continuo, display a distinct ability to project not only emotion and meaning, but superbly carved-out sonorities as well.
Vox Luminis is an ensemble that consists of 10 singers, organ, basse de viole, and bassoon, and each is a master at his or her idiom, projecting a unified concept and consistently pleasing timbre. Those wanting to broaden their knowledge of this time period will rejoice; all others at the very least have a nice discovery awaiting them. Thank you Ricercar for the texts and translations (omitted from many recent releases on other labels).
Steven Ritter, Audiophile Audition, web magazine ****
http://www.audaud.com/article?ArticleID=7819
Im frühen 17. Jahrhundert prägten drei „SCHs“ die deutsche Musik: Schein, Scheidt und Schütz. Wie sein berühmter Zeitgenosse Heinrich Schütz, so verstand es auch Samuel Scheidt (1587-1654), die polyphone Traditiondes protestantischen Chorals mit den neuesten Tendenzen der expressiven italienischen Madrigalkunst zu verknüpfen. Auch wenn Schütz heute weitaus mehr geschätzt wird, so ist Scheidt doch eindeutig der vielseitigere Komponist, der alle damals gängigen Gattungen bedient hat. Seine 1620 gedruckten Cantiones Sacrae markieren nicht weniger als einen der ersten Höhepunkte frühbarocker Musik in Deutschland und unterstreichen die bislang zu wenig wahrgenommene Bedeutung des Komponisten. Nach seiner hochgelobten Einspielung mit Chorwerken Scarlattis (RIC 258) beweist Vox Luminis nun auch seine Kompetenz in Sachen protestantische Chormusik.
Note 1 - Allemane juin 2010 - ERSTER HÖHEPUNKT
"Imprégné des nouveautés transalpines sans avoir effectué le voyage d'Italie, Scheidt, demeure encore fidèle aux traditions de la renaissance dans cette oeuvre de 1620 qui constitue l'essentiel du programme de ce CD, heureusement complété par quelques pagespostérieures aux affects plus délibérés. Sous la direction de Lionel Meunier, l'Ensemble Vox Luminis habite ces musiques dans un mélange de retenue, de sensualité et ferveur qui faut mouche."
Le Soir, www.lesoir.be
"Moins connu que son exact contemporain Heinrich Schütz (1587-1654) fut aussi un de ces compositeurs allemand qui se laissa pénétrer par le style italien, mais alors qu'il ne fit même aucun voyage dans la péninsule. Cela apparaît notament dans ses "Sacrae Cantiones", publiées à Hambourg en 1620, dont l'excellent ensemble Vox Luminis propose ici six extraits (complétés par trois des Concerts spirituels du troisième livre). Ces oeuvres se révèlent d'une richesse musicale et rhétorique passionante, qu'explique fort bien Jérôme Lejeune dans son texte de pochette, mais qu'on peut aussi simplement apprécier dans le plaisir de l'écoute.
Nicolas Blanmont, La libre Belgique, www.lalibre.be
Geen effect gaat verloren van Scheidts rijke muziek
Toen Samuel Scheidt in 1619 in Bayreuth was om het nieuwe orgel van de Stadtkirche in te wijden, ontmoette hij daar Michael Praetorius en Heinrich Schütz. Met enige fantasie kun je je voorstellen hoe de gesprekken tussen de drie muzikale kopstukken zijn verlopen. Zij hadden zojuist aan de kathedraal van Magdeburg een aantal composities geleverd naar de modernstemuzikale maatstaven. Scheidts reputatie berustte op dat moment nog hoofdzakelijk op zijn kundigheid als organist – hij was van 1603 tot 1608 leerling van Jan Pieterszoon Sweelinck in Amsterdam – en op een uitzonderlijk groot aantal
gepubliceerde orgelwerken. Maar ook de concertante vocale stijl die Schütz zich eerder in Italië had eigengemaakt en met succes in het Duitse muziekleven had geïntroduceerd, bleek Scheidt bijzonder goed te passen. Vertonen de Cantiones sacrae (Hamburg, 1620) nog wel enige Noord-Duitse renaissancistische trekken, zijn latere Geistliche Concerten hebben meer diversiteit door een veelheid aan nieuwe Italiaanse stijlelementen: dubbelkorigheid met allerlei vraag-en-antwoordeffecten, solopassages met expressieve melodielijnen en het gebruik van obligate instrumentale begeleiding. Natuurlijk vraagt een dergelijke muzikale rijkdom om een kraakheldere uitvoering waarin geen enkel effect verloren gaat, en dat is Vox Luminis wel toevertrouwd.
Andrew van Parijs, Klassiekezaken - NL
S. Scheidt (1587-1654) a commencé sa carrière d’organiste à l’église Saint Moritz à Halle. À Amsterdam, pendant 3 ans, il est l’élève de Sweelinck. En 1609, nommé organiste et compositeur à la Cour de Halle, M. Praetorius, maître de chapelle, lui demande de le remplacer pendant son absence ; il rencontre également H. Schütz. Vers 1620, il est maître de chapelle à la cour de Halle, où il publiera ses Sacrae Cantiones à 8 voix. Ce CD regroupe 19 pièces, dont 2 bilingues : Surrexit Christus hodie / Heute ist Christus auferstanden (Résurrection) et Puer natus in Bethlehem / Ein Kind geboren zu Bethlehem (Nativité). À noter : la déploration si poignante et riche en émotion : Ist nicht Ephraim mein teurer Sohn ? et le Notre Père : Vater unser im Himmelreich…, insistante invocation en 9 versets selon la paraphrase de M. Luther, et plusieurs chants de louange. Les influences de M. Praetorius, mais aussi des techniques madrigalesques italiennes sont décelables. Grâce à L. Meunier, à la tête de son excellent ensemble Vox luminis, cette réalisation s’impose par la souplesse, le fondu des voix, l’excellente diction, la précision des entrées successives, la maîtrise de l’écho, mais aussi par son élan et sa plénitude vocale.
L'éducation musicale, www.leducation-musicale.com/newsletters/breves0910.htm